Textes parus dans « Le Messager » n° 101-100-99-98-97-96-95-94-93-92-91-90
Textes parus dans « Le Messager » n° 101-100-99-98-97-96-95-94-93-92-91-90 MESSAGE D’ESPÉRANCE A DES PARENTS QUI ONT « PERDU » UN ENFANT À vous, parents qui venez d’être touchés par le deuil, nous offrons cette lettre, inspirée des nombreux textes et messages de toutes sortes que nous font parvenir ceux que nous appelons les enfants de l’Au-delà, et qui se nomment eux-mêmes « Enfants de lumière ». Car s’ils nous ont quittés, ils ne sont pas pour autant réduits à néant, mais ont simplement quitté un vieux vêtement pour en revêtir un plus beau, ou, ainsi que le dit le Docteur Elisabeth Kubler Ross qui a accompagné des milliers de personnes en fin de vie : « nés à une autre vie comme le papillon naît de la chenille ». Maman, papa, vous pleurez car vous venez de m’accompagner dans ma dernière maison terrestre, où vous m’avez rendu hommage et m’avez entouré d’un tapis de fleurs. Je vous remercie pour toutes ces attentions qui m’ont imprégné de votre amour. Pourtant je dois vous dire que je n’avais déjà plus l’aspect que vous me connaissiez car j’avais revêtu un nouvel habit plus pratique pour ma nouvelle condition, mais que je vous ai quand même accompagnés, désolé de vous voir si tristes, car JE SUIS VIVANT. Maman, papa, je ne suis plus là près de vous comme vous aviez l’habitude de me voir, votre regard ne croise plus que le vide et vous ne m’entendez plus rire, crier ou pleurer parfois, et pourtant je suis encore là, parmi ce qui m’était familier, capable d’aller et venir comme bon me semble. Je suis toujours l’enfant que vous avez connu, sous une autre apparence, imperceptible à vos yeux mais qui est une réalité pour moi. JE SUIS TOUJOURS VIVANT, avec mon caractère, me souvenant de tout ce que j’ai appris et toujours plein d’amour pour vous. Encore plus peut-être puisqu’à présent c’est mon âme qui s’exprime. Maman, papa, vous êtes désespérés et vous pleurez car je vous manque. Vous ne pouvez plus me serrer dans vos bras ni m’embrasser ou me caresser comme avant, et la maison s’est peuplée de vide pour vous. Je comprends bien tout cela car je perçois vos larmes, elles sont le reflet de votre amour pour moi, mais elles me font mal car je suis impuissant à les arrêter. Je ne peux plus vous atteindre, mes mains passent au travers de vous et mon esprit se heurte à la barrière de chagrin du vôtre, trop meurtri pour penser que je suis là, près de vous, vous suivant dans votre vie. Bien sûr, j’ai été surpris lorsque cela s’est produit, mais j’ai tout de suite compris que j’avais fait le grand saut, dans un autre univers, pourtant si proche de celui que je venais de quitter, et pourtant si loin car vos yeux ne peuvent le voir. Mais dans cet univers JE SUIS BIEN VIVANT et j’ai été accueilli avec joie par ceux qui ont quitté la terre avant moi et que vous avez aussi pleurés. Ils m’ont aidé et guidé vers la lumière. Maman, papa, vous vous torturez en vous reprochant quantité de choses à mon sujet. Essayez de chasser ces pensées de votre esprit car je ne vous en veux pour rien. Je sais que tout ce que vous avez fait n’était que manifestation de votre amour. Même si parfois vous pensez avoir été durs avec moi, dites-vous que je le méritais, on ne grandit pas sans un cœur aimant qui indique le chemin. Et puis, sachez qu’où je suis, seul l’amour qui nous liait reste important, vital même. Alors, effacez cette culpabilité qui vous étouffe et vous empêche aussi de me percevoir. Maman, papa, j’ai des quantités de moyens à ma disposition pour vous faire savoir et comprendre que JE SUIS INTENSÉMENT VIVANT. Je peux mettre des jalons sur votre route pour que vous trouviez le livre qui vous éclairera ou les personnes qui vous aideront. Je peux me manifester dans vos songes ou faire en sorte qu’un parfum vous rappelle ma présence. Je peux aussi faire du bruit, déplacer des objets ou jouer avec l’électricité. Je peux même provoquer un souffle d’air pour qu’il vienne vous caresser. Il m’a été dit aussi, par ceux qui m’ont accueilli, que dans certaines conditions il était possible de vous caresser directement, ou encore vous parler et même me rendre visible en habit de lumière. Maman, papa, c’est pour ces raisons que je vous demande, oh ! Pas grand-chose en fait, vous le comprendrez plus tard, simplement de penser à moi comme vous y pensiez avant mon départ, et surtout je vous demande d’être très attentifs aux signes que j’essaye de vous faire parvenir. Message (reçu ?), ou tout au moins écrit, par Infinitude en 2005. |