Message d’espérance à des parents qui ont « perdu » un enfant

MESSAGE D’ESPÉRANCE A DES PARENTS QUI ONT « PERDU » UN ENFANT

À vous, parents qui venez d’être touchés par le deuil, nous offrons cette lettre, inspirée des nombreux textes et messages de toutes sortes que nous font parvenir ceux que nous appelons les enfants de l’Au-delà, et qui se nomment eux-mêmes « Enfants de lumière ».

Car s’ils nous ont quittés, ils ne sont pas pour autant réduits à néant, mais ont simplement quitté un vieux vêtement pour en revêtir un plus beau, ou, ainsi que le dit le Docteur Elisabeth Kubler Ross qui a accompagné des milliers de personnes en fin de vie : « nés à une autre vie comme le papillon naît de la chenille ».
Alors, voici ce que pourraient vous dire ces enfants :

Maman, papa, vous pleurez car vous venez de m’accompagner dans ma dernière maison terrestre, où vous m’avez rendu hommage et m’avez entouré d’un tapis de fleurs. Je vous remercie pour toutes ces attentions qui m’ont imprégné de votre amour. Pourtant je dois vous dire que je n’avais déjà plus l’aspect que vous me connaissiez car j’avais revêtu un nouvel habit plus pratique pour ma nouvelle condition, mais que je vous ai quand même accompagnés, désolé de vous voir si tristes, car JE SUIS VIVANT.

Maman, papa, je ne suis plus là près de vous comme vous aviez l’habitude de me voir, votre regard ne croise plus que le vide et vous ne m’entendez plus rire, crier ou pleurer parfois, et pourtant je suis encore là, parmi ce qui m’était familier, capable d’aller et venir comme bon me semble. Je suis toujours l’enfant que vous avez connu, sous une autre apparence, imperceptible à vos yeux mais qui est une réalité pour moi. JE SUIS TOUJOURS VIVANT, avec mon caractère, me souvenant de tout ce que j’ai appris et toujours plein d’amour pour vous. Encore plus peut-être puisqu’à présent c’est mon âme qui s’exprime.

Maman, papa, vous êtes désespérés et vous pleurez car je vous manque. Vous ne pouvez plus me serrer dans vos bras ni m’embrasser ou me caresser comme avant, et la maison s’est peuplée de vide pour vous. Je comprends bien tout cela car je perçois vos larmes, elles sont le reflet de votre amour pour moi, mais elles me font mal car je suis impuissant à les arrêter. Je ne peux plus vous atteindre, mes mains passent au travers de vous et mon esprit se heurte à la barrière de chagrin du vôtre, trop meurtri pour penser que je suis là, près de vous, vous suivant dans votre vie.
Je ne vous demande pas de ne pas pleurer, les pleurs sont comme des ondées qui lavent l’âme, mais je vous demande de penser à moi, VIVANT DANS UN AILLEURS, comme vous y pensiez lorsque nous étions séparés pour quelque temps. Car nous nous retrouverons, je vous l’assure.
Maman, papa, peut-être vous l’ai-je déjà dit, ou écrit, et vous n’y avez pas prêté attention, ou peut-être ne vous l’ai-je jamais dit par souci pour notre amour, mais j’avais le sentiment que je partirais jeune, sans me douter du lieu ni de l’instant. Sachez que ma vie a été suffisamment remplie, même si mon temps vous a paru trop court ; J’ai vécu intensément, plus que vous ne pouvez l’imaginer.

Bien sûr, j’ai été surpris lorsque cela s’est produit, mais j’ai tout de suite compris que j’avais fait le grand saut, dans un autre univers, pourtant si proche de celui que je venais de quitter, et pourtant si loin car vos yeux ne peuvent le voir. Mais dans cet univers JE SUIS BIEN VIVANT et j’ai été accueilli avec joie par ceux qui ont quitté la terre avant moi et que vous avez aussi pleurés. Ils m’ont aidé et guidé vers la lumière.
Maman, papa, vous pensez que tout cela est injuste car vous m’avez mis au monde, sans penser un jour que je pouvais vous quitter ainsi. Vous pensez que tout cela est injuste et que c’était à vous de partir avant moi. Vous en voulez même à Dieu.
Mais puisque je vous dis que JE SUIS ENCORE VIVANT, ce jour que vous m’avez donné, personne ne l’a repris et je ne suis pas « mort » avant vous, mais simplement « parti » avant vous, dans la lumière, pour une occupation nouvelle et pour vous éclairer la route lorsque vous viendrez à votre tour, à votre heure, quand votre travail sur terre sera achevé. Car nous nous reverrons, je vous l’affirme.

Maman, papa, vous vous torturez en vous reprochant quantité de choses à mon sujet. Essayez de chasser ces pensées de votre esprit car je ne vous en veux pour rien. Je sais que tout ce que vous avez fait n’était que manifestation de votre amour. Même si parfois vous pensez avoir été durs avec moi, dites-vous que je le méritais, on ne grandit pas sans un cœur aimant qui indique le chemin. Et puis, sachez qu’où je suis, seul l’amour qui nous liait reste important, vital même. Alors, effacez cette culpabilité qui vous étouffe et vous empêche aussi de me percevoir.

Maman, papa, j’ai des quantités de moyens à ma disposition pour vous faire savoir et comprendre que JE SUIS INTENSÉMENT VIVANT. Je peux mettre des jalons sur votre route pour que vous trouviez le livre qui vous éclairera ou les personnes qui vous aideront. Je peux me manifester dans vos songes ou faire en sorte qu’un parfum vous rappelle ma présence. Je peux aussi faire du bruit, déplacer des objets ou jouer avec l’électricité. Je peux même provoquer un souffle d’air pour qu’il vienne vous caresser. Il m’a été dit aussi, par ceux qui m’ont accueilli, que dans certaines conditions il était possible de vous caresser directement, ou encore vous parler et même me rendre visible en habit de lumière.
Mais je ne sais pas encore ce que je pourrai utiliser parmi tout ceci, et puis vous êtes encore trop éprouvés et enfermés dans votre chagrin pour qu’une liaison puisse s’établir entre nous, mais cela viendra. Sachez que le temps ici, ne coule plus de la même manière et que c’est uniquement pour vous qu’il paraît long, plus pour moi. C’est pour cela que je peux connaître des choses que vous ne savez pas encore.

Maman, papa, c’est pour ces raisons que je vous demande, oh ! Pas grand-chose en fait, vous le comprendrez plus tard, simplement de penser à moi comme vous y pensiez avant mon départ, et surtout je vous demande d’être très attentifs aux signes que j’essaye de vous faire parvenir.
Alors, vous verrez, lorsque la tempête se sera calmée dans vos esprits, lorsque vous aurez compris que LA MORT N’EST PAS UNE FIN, que vous aurez accepté mon départ et que vous vous rendrez compte que JE SUIS TOUJOURS VIVANT avec vous, et en vous, le ciel s’éclairera et nous serons conduits à une merveilleuse communion où nos âmes se rejoindront, pour l’éternité.
Votre enfant de lumière.

Message (reçu ?), ou tout au moins écrit, par Infinitude en 2005.